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Les films de Quentin Tarantino

La violence dans les films de Tarantino

Pulp Fiction

Pulp Fiction

I_ Présentation du film :

Le film Pulp Fiction est sorti le 26 octobre 1994 en France, cette production décrit une aventure sanglante et burlesque entre plusieurs malfrats à Hollywood. On assiste ici, à trois histoires toutes plus invraisemblables les unes que les autres. Les protagonistes sont joués par de grands acteurs comme John Travolta qui est Vincent Vega, un des tueurs à gage dans la fiction de Tarantino. Le coéquipier de Vincent est Jules Winnfield interprété Samuel.L Jackson, celui-ci est un peu étrange étant donné qu'il fait parti de la mafia mais qu'il récite un verset de la Bible avant d'achever celui qui se trouve en face de son arme, pour lui cela n'a aucune justification, c'est juste qu'il apprécie l'effet que cela produit sur la victime. Ces-derniers ayant survécu à une fusillade, reconsidèrent les choses et se posent des questions. Ils prendront Marvin pour l'interroger mais suite à un faux mouvement Vincent lui explose la cervelle dans leur voiture ce qui va engendrer beaucoup de problème par la suite.Vincent et Jules travaillent pour Marsellus, chef d'un réseau criminel. Vincent se voit confier la tâche de sortir avec la femme de son chef pour la divertir, mais Mia est une camée.Malgré les sentiments qu'il éprouve pour elle, il garde ces distances car il tient à la vie. Vincent la sauvera plus tard dans la soirée car celle-ci fera une overdose et se trouvera aux portes de la mort. Marsellus quand à lui est en train de poursuivre Butch Coolidge, jouer par le fameux Bruce Willis, qui est un boxeur professionnel. Cependant celui-ci finit par être en cavale car n'ayant pas obéit a Marsellus qui lui avait demander d'être KO sur le ring pour pouvoir remporter l'argent qui l'avait mis sur sa défaite, Butch finit par oublier les ordres et tue son adversaire lors du match. C'est comme cela que Butch et Marsellus faisant une course poursuite, se retrouve dans un petit magasin de rue qui vendent toute sorte de chose. Malheureusement pour eux, ils ne peuvent régler leurs conflit puisqu'ils se sont fait enlever par le vendeur et un de ces amis flics, ces deux personnages prennent Marsellus et l'emmène dans l'ancienne chambre de Russell, Butch réussit à se libérer mais quand il se retrouve devant la porte celui-ci éprouve le sentiment de devoir le sauver, il prend donc « une arme », va dans la cave est découvre Marsellus en train de se faire violer par le policier corrompu, il tue le vendeur et libère Marsellus celui-ci le remercie et oublie les dettes que le boxeur avait, il l'autorise à quitter la ville et à ne plus jamais revenir. Plus tard, Marsellus torturera son agresseur et lui ouvrira la porte de l'Enfer. Enfin, nous assistons à la 3eme scène de violence, celle du braquage du coffee-shop réalisée par Ringo et Yolanda, ces deux tourtereaux veulent l'argent et les portefeuilles de tous ceux qui se retrouvent dans ce café. Cependant Jules et Vincent se retrouvent là-bas, Vincent étant aux toilettes ne voit pas la scène mais Jules ne voulant tuer personne parle à Ringo pour tenter de calmer la situation mais sa femme étant trop émotive commence à hurler et à jurer de manière déplorable. Vincent arrive mais avant que tout dégénère Jules calme le jeu et donne tout l'argent qu'il a sur lui au couple, et leur conseil de partir. Avant cela, Ringo demande à voir ce qu'il y a dans la mallette, Jules le lui montre, notons qu'il est le seul à savoir son contenu. Quentin Tarantino voulait garder ce mystère jusqu'au bout, même aujourd'hui il ne dit pas le contenu de cette valise. On remarque que le réalisateur aime faire quelques apparitions dans ses films, ici, on le voit à la fin lorsque Vincent et Jules se rendent chez lui pour cacher le cadavre de Marvin. Il choisit le personnage de Jimmie Dimmick, celui-ci est l'ancien coéquipier de Jules sauf qu'il s'est rangé pour mener une vie de famille paisible. On constate ici, qu'il y a trois types de violence, les spectateurs voient la violence physique, morale et verbale, notamment dans les scènes ci-dessous.

II_La représentation filmique :

Tarantino utilise de nombreux moyens filmiques pour rendre ses scènes encore plus percutantes, par exemple la scène qui se passe au sous-sol du magasin de Maynard.

J'ai analysé cet extrait lorsque Butch descend les escaliers avec son katana, on entend une musique qui sonne un peu comme du jazz ou du funk. Sa démarche est lente, le cameraman fait un plan taille tout en étant en contre plongée pour donner plus de profondeur à la scène, on observe un zoom arrière tout en faisant un plan rapproché du boxeur qui semble de plus en plus inquiet. Progressivement nous entendons des cris étouffés, le policier qui parle et à ce moment là, on bascule sur un autre plan, on voit la main tremblante de Butch pousser la porte, la musique s'intensifie et là plan moyen, nous voyons la scène de viole, le cameraman fait un gros plan sur Maynard qui regarde la scène puis il enchaîne par un plan rapprocher, un gros plan, et un plan taille avec un axe de dos pour que nous téléspectateurs voyons Butch. Ensuite, il fait un va-et-vient des personnages tout en gardant un plan rapproché pendant que Butch achève Maynard.

Par la suite, nous assistons à la scène la plus violente physiquement, Vincent accidentellement tire une balle dans la tête de son otage, le cadreur alterne plusieurs fois un gros plan sur Vincent et Jules au cours de leur conversation. Puis celui-ci fait un zoom arrière et un plan rapproché de Vincent quand il se retourne et là on change de plan sans transition, on voit l'arrière de la voiture ensanglantée. Ensuite, on retourne à l'intérieur de la voiture avec un gros plan sur le profil gauche de Jules et en même temps on voit Vincent avec un plan rapproché tous deux sont couverts de sang et de bouts de cervelle.

La dernière scène que j'ai choisie est celle du braquage dans le coffee-shop. Ringo et Yolanda se lèvent, le cameraman utilise alors un grand nombre de plans américains et de plans tailles sur nos deux personnages, ce qui rendent leurs gestes plus visibles pour le spectateur. Étant donné que la caméra est mobile on peut suivre les protagonistes dans leurs mouvements lorsqu'ils regroupent toute la clientèle et le personnel. Les moyens filmiques qu'il utilise donne une forte impression de réalité et non celle d'une fiction.

III_Les effets produits sur le spectateur :

Dans la scène de la voiture, on reste sous le choque, nous ne savons pas pourquoi et comment cela est arrivé mais en une fraction de secondes nous voyons tout ce sang, pour ne pas que cette scène choque et sois trop gore, on remarque que la scène présente une exagération d'effets spéciaux comme l'explosion du crâne de Marvin avec le sang qui a un aspect gluant. De plus, Tarantino a choisit de ne pas montrer la scène de front, il a donc, changé de plan pour qu'on ne voit pas ce corps mutilé, cette scène entre dans la catégorie de violence physique . En effet, Tarantino exagère toutes ses scènes pour qu'elles ne soient pas trop violentes pour le public. Dans le deuxième extrait, on remarque en premier lieu le choix de l'arme du boxeur, un peu avant qu'il descende les escaliers celui-ci choisit son arme il passe d'un marteau à une bat de baseball à une tronçonneuse pour enfin voir un katana posé en haut d'une étagère. On remarque qu'il n'y a aucun dialogue juste une musique de fond, plus il descend les escalier plus on se sent tendu, on ne sait pas ce qu'il va trouver derrière la porte, on entend des cris étouffés on s'attend à une scène de torture puis on découvre que Marsellus se fait violer. J'ai ressenti un sentiment de dégoût, je trouve cet acte inhumain mais Tarantino pour détendre l'atmosphère change de plan. On voit alors, Butch trancher Maynard à coup de katana, on remarque que le trait de katana est proprement dessiné et l'expression de l'acteur est exagérée, celui-ci reste plus de 20 secondes debout avant de s'effondrer brutalement, on se rend compte que la situation est sur-jouée. Cette scène réunie deux types de violence car Marsellus va être traumatisé à vie par l'acte qu'a commit le policier, mentalement et physiquement. Lors du braquage nous sommes stupéfiés par le changement radical de caractère des deux tourtereaux, d'autant plus qu'on découvre que sa femme ne contrôle pas ses émotions et en devient hystérique. Nous sommes aussi choqués par la violence des mots qu'utilisent Ringo et Yolanda. Les personnes présentes seront forcément traumatisées mentalement. Je peux le confirmer car j'ai vécu la même expérience, on ne peut pas imaginer ce que l'on ressent lorsqu'on voit une arme à feu aussi proche de nous et de voir quelqu'un se faire menacer avec.

Ceci est un extrait du film Pulp Fiction. Dans mon TPE, j'ai commenté la scène du viole qu'à partir de la deuxième minutes (et quinze secondes) jusqu'à la troisième minutes ( et six secondes)

Ceci est un second extrait du film Pulp Fiction. Dans mon TPE, j'ai commenté la scène dans la voiture qu'à partir de la quinzième secondes jusqu'à la première minute (et onze secondes)

- Oh nom de Dieu !
- Pas de blasphèmes !
- Nom de dieu de merde !

PS: Si vous avez lu ce blog, vous avez dû remarquer qu'il n'y a pas le troisième extrait de mon TPE, je vous prie de m'excuser mais je n'ai pas réussi à mettre la vidéo, je vous invite donc à voir la fin du film pour voir à quoi ressemble cette dernière scène de violence ( à partir de 2 heures et 12 minutes jusqu'à 2 heures et 13 minutes) 

 

- Écoute Yolanda, on va pas faire de bêtises hein ?
- Non, non le tue pas...
- Personne ne tuera personne. On va se comporter tous les trois comme Fonzie... Et comment il est Fonzie ?
- ...
- Allez Yolanda, dis moi comment il est Fonzie !!!
- Il est cool.
- J’ENTENDS PAS !
- Cool...
- Gracias mucho ! Alors on va faire tous les trois comme lui, on est super cool !

lien du film en streaming (vf):

http://filmstreaming.cc/pulp-fiction-0501/
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F
Coucou, <br /> J’avais un peu oublié ce qui se passait dans ce film. Mais grâce à ton analyse, c’est comme-ci je revoyais les nombreuses scènes du long-métrage. MDR ! Merci pour ce billet. :)
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